Gaming the future

# 008 - Les émotions dans le jeu stratégique : moteur ou perturbateur ?
On pense souvent que les grandes décisions stratégiques doivent être rationnelles, froides, calculées. Que l’émotion est une interférence, un biais, voire un risque.
Mais dans un monde en transition, confronté à des crises systémiques et à des incertitudes profondes, les émotions ne disparaissent pas. Elles sont là — au cœur de la décision. Et dans nos jeux de simulation, elles deviennent visibles.
À Gaming the Future, nous avons appris à reconnaître que l’émotion n’est pas l’ennemie de la pensée stratégique. Elle en est le moteur invisible. La peur face à une carte « crise » soudaine. La colère quand un joueur trahit une alliance. La frustration devant un blocage collectif. L’excitation d’une émergence inattendue. L’élan coopératif face à un défi commun.
Toutes ces émotions font émerger des dynamiques réelles - celles qu’on retrouve dans les organisations, les territoires, les gouvernements. Le jeu n’est pas qu’une maquette du monde : il est un révélateur de nos manières d’y réagir.
Mais il y a plus. Quand le jeu est bien accompagné, ces émotions deviennent un levier d’apprentissage. Elles nous montrent nos biais, nos zones d’inconfort, nos limites… mais aussi notre capacité d’empathie, de créativité et d’ajustement collectif.
En contexte complexe, il ne s’agit pas de supprimer l’émotion, mais de l’accueillir comme un signal. Un indicateur de tension. Un activateur de transformation.
C’est pourquoi chaque session de jeu GTF se termine par un moment clé : le débrief. C’est là que les émotions sont nommées, comprises, intégrées. C’est là que le jeu passe de l’expérience à la conscience. Et l'une de nos questions est très simple "Que ressentez-vous?"
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